Nous pensons tous que les films solaires sont de simples bouts de plastiques de peu de valeur. Il n’en est rien ! Créé par DuPont de Nemours en 1950, le film polyester Mylar cristal est issu des domaines de la haute technologie et accompagne la conquête spatiale.
Un vitrage normal laisse pénétrer 94% de la chaleur ! Dès que les rayons du soleil frappent une vitre, la chaleur rayonne derrière le verre, ce qui peut être gênant. En cas de chaleur trop inconfortable, la mise en route de ventilateurs ou de climatiseurs s'avère nécessaire, ce qui entraîne une consommation énergétique.
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Si vous êtes directement impacté pendant les heures chaudes, les rideaux et les stores se ferment, ce qui implique un obscurcissement des pièces. Donc un besoin de mise en route de lumière additionnelle et une surconsommation énergétique coûteuse.
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Ventilation, climatisation, éclairage, sont des sources d’alourdissement du bilan carbone du bâtiment.
Le concept de l’utilisation du film en tant que protection solaire remonte aux années 1970. L’objectif initial était de lutter contre les différentiels de température dus à l’exposition des bâtiments face aux rayonnements du soleil.
Ces premiers films techniques réfléchissaient efficacement les rayons chauds du soleil en empêchant celui-ci de pénétrer dans les locaux, tout en permettant la vision vers extérieur. L’inconvénient était une faible luminosité pénétrante et l’obligation de mise en lumière. Puis, à mesure que ces films s’amélioraient et devenaient plus populaires, il y eut une demande pour des films solaires de couleur afin de répondre à des considérations techniques et architecturales multiples. On vit ainsi des films ambrés, cuivrés, dorés, bleus, verts, etc.
Les premiers chocs pétroliers de 1973 et 1976 firent émerger un besoin nouveau. A savoir, comment réduire la perte de chaleur au travers de la vitre en hiver et comment réduire la déperdition du froid de la climatisation au travers de la vitre en été. Tout en ayant une bonne luminosité toute l'année.
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On découvrit que le film polyester avait tendance à absorber et rediffuser les infrarouges longs plutôt que de se comporter comme un élément neutre. On développa alors dans les années 1980 de nouvelles conceptions de films afin de mettre en valeur cette propriété. Ainsi on put améliorer la conservation de la chaleur dans une pièce en hiver et inversement, conserver la fraîcheur dans la pièce en été.
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L’efficacité des films de contrôle solaire anti-IR dépend de nombreuses contraintes techniques dont il faut tenir compte avant le choix du film à poser. Condition climatique locale ; orientation du bâtiment (nord/sud/est/ouest) ; surface du vitrage (petite/moyenne/importante ou très importante grande structure collective, building) ; position des vitres (verticale/horizontale/inclinée) et de bien d’autres facteurs techniques : telle que la situation géographique (bord de mer, centre ville, plaine, montagne) et la présence d’ombrages extérieurs (varangue, coursive, arbres...).
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Cependant, compte tenu des coûts croissants de l’énergie, les films pour vitrage représentent des investissements intéressants tant pour les particuliers que pour les commerces ou les gestionnaires de bâtiments.